Au fil des mots

Au fil des mots

Le piano Aphone

thumb.jpg

Pierre Benazech

 

 

Editeur : Lune Ecarlate éditions

 

Année d’édition : 2013

Genre : jeunesse fantastique

pages : 136

 

 

Synopsis :

 

 

Si vous n’avez jamais contemplé de coucher de soleil sur Mars ou encore pêché dans un lac en papier. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de discuter musique classique avec un fantôme ou de voler le vaisseau spatial du père Noël. Si vous n’avez pas de machine à écrire les rêves sous votre oreiller ou de séchoir à larmes dans votre salle de bain pour eff acer vos chagrins. Si vous n’avez jamais rencontré de cigale violoniste ou de chocolatier itinérant. Si vous vous demandez qui a bien pu grignoter la lune. Si vous ne connaissez personne qui aime assez les bonbons pour avoir des larmes sucrées. Si vous n’êtes pas encore au courant que l’on installe des hôtels dans les anacondas ou encore si vous ne savez pas à quoi peut bien servir un piano aphone.

 

Alors ce livre peut vous aider à rattraper le temps perdu.

 

 

 

 

Mon avis :

 

 

Merci aux éditions Lune Ecarlate pour cette découverte.

 

Pierre, prend le train pour rentrer chez lui, à C. alors qu'il observe les autres voyageurs, tout en savourant ses sucreries préférées " je me délecte enfin des quelques rayons colorés recueillis, envoyant les crocodiles miniatures dévorer ce terrible monstre que l'on nomme craintivement " la faim" ". Une chose invraisemblable se passe, il se retrouve dans une gare inconnue. "Pff, j'ai dû dormir jusqu'au terminus", oui, mais voilà, dans cette gare aucun employé, Pierre n'y rencontrera qu'un fantôme amnésique.

Ensemble ils partent pour un périple, à la recherche pour Pierre d'un moyen de retourner chez lui, et pour notre fantôme que Pierre finira par surnommer perhaps, ( Puisqu'il a un drôle accent anglais et que le mot, peut-être, semble être son préféré. ) à la recherche de son passé.

Difficile de décrire toutes leurs aventures sans spoiler, tout ce que je peux vous dire, c'est que la magie des mots de Pierre Benazech nous emporte. C'est une poésie digne du "petit prince", un périple à la magicien d'Oz, avec un soupçon, d'Alice au pays des merveilles, que ce cher Roald Dahl aurait pu écrire.

De ce dernier auteur, ce petit roman jeunesse, en ferra mention, à travers Charlie et la chocolaterie, car c'est aussi ça, le piano aphone de nombreux clins d'œil à nos références culturelles. Personnellement, j'en ai reconnu cinq sur huit.

Un conte tout doux qui nous emporte dans un monde imaginaire merveilleux. Où l'on dort dans de surprenant anacondas vivants, transformés en hôtel, trois-étoiles, où l'on monnaie en sucreries, toutes plus étranges les unes que les autres. Pierre découvrira ( et nous à travers lui ) la raison pour laquelle la lune est pleine de cratères. Et oui à cause d'une gourmandise.

Autant, nous savons que notre héros est parti de Toulouse, autant sa destination finale, uniquement nommée par C. ne nous gêne pas plus que ça. Peut-être que si nous l'avions su, la description finale, aurait eu moins de charme.

 

 

 

 

En conclusion :

 

 

Un style littéraire unique, des personnages fantasques et attachants, un très bon conte qui séduira les plus jeunes comme les amoureux de Roald Dahl, et du petit prince. Sans doute idéal en cette période qui annonce les fêtes de fin d'année.

 

Il est passé à un grain de sable du coup de cœur en ce qui me concerne.

 

 

 

 

 

 

En un mot : lecture  très passionnante.jpg

 

 

 

Morceaux choisis :

 

 

 

 Mister Paranormal a l'air de savoir où il va. Et, en véritable GPS post mortem, il me conduit jusqu'au guichet de la gare dont le haut de porte est couronné des inscriptions " Anaconda Hôtel ".

 

_ C'est pratique d'avoir six membres. Je suis sûr que Bach aurait adoré être une Cigale.

 

Hum, on m'avait dit que voir des éléphants roses le soir c'était risquer d'avoir la gueule de bois le matin, mais en fait c'est bien pis. En plus d'avoir la gueule dans le bois, des écureuils-pucerons m'insultent pour avoir disloqué leur logis.

 

_  J'adore les friandises, je pourrais en manger des tonnes ! D'ailleurs, la composition de mes larmes témoigne de ma gourmandise, celles-ci ne sont pas salées comme chez la plupart des gens mais légèrement sucrées. (...) les Terriens ont réussi à inventer une chose grandiose, auguste et solennelle qui les immortalisera dans l'Almanach de l'univers : les crocodiles Horabi ! D'ailleurs vous reste-t-il des rouges ?

 



20/10/2013
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 39 autres membres