La troisième humanité
Bernard Weber
Editeur : Albin Michel
Année d’édition : 2012
Synopsis :
Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu une avant.
Il y en aura une... après.
En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long.
À Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l’évolution de notre espèce ».
Wells père a retrouvé l’ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.
C’est grâce au soutien et à la passion amoureuse d’une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l’avenir des générations futures.
Mon avis :
Beaucoup d'entre vous ne savent pas que Bernard Weber fait partie de mes auteurs chouchous. Et pour cause, en un an de présence sur le forum de Livraddict, et neuf mois de chronique sur ce blog, je n'en ai jamais fait mention.
Pourquoi ? Parce que je le boude, depuis sa dernière trilogie, nous les Dieux, car il a foutu en l'air toute sa trilogie avec le dernier volume.
Lorsque j'ai fait ma liste pour le challenge ABC, c'était une évidence pour moi, que la lettre W serait consacrée à Bernard Werber, je pensais relire mon préféré "L'ultime secret", j'ai peut-être mauvais caractère, mais je ne suis pas rancunière, donc en voyant cette troisième humanité nombre de fois sur mon chemin, je ne pouvais que lui donner sa chance.
J'ai l'habitude de dire qu'avec Bernard Werber c'est tout bon ou tout mauvais.
Dès les premières pages, j'étais conquise, ravie de retrouver la famille Wells, mais Edmond, fait place ici à son petit-fils David, lui aussi passionné par l'extrêmement petit.
David va être engagé par Natalia Ovitz, chargée d'une section secrète de la Défense française, son but, sauver le monde.
Car à travers son héros, Weber nous passe un message fort et puissant, une prise de conscience, nous sommes beaucoup trop nombreux et beaucoup trop irrespectueux de notre planète, la tuant à petit feu.
La plume et le style sont toujours aussi plaisants, le récit s'entrecoupe comme à son habitude par l'encyclopédie d'Edmond Wells, mais là, l'originalité suprême, est de donner, une conscience et une voie, à la terre, qui nous donne son ressentit, et son histoire, telle qu'elle l'a vécue.
Pourtant, j'y ai décelé beaucoup de longueur, je me suis même demandée si je n'allais pas l'abandonner. Puis sont arrivé les Emachs, et le roman à repris un second souffle, avec une fin magnifique.
Quant aux personnages, ils sont plutôt attachants, David à beau faire partie de la famille Wells, il me fait surtout penser à Michael Pinson, autre personnage récurent de Werber.
En conclusion :
Un roman captivant qu'y demande qu'on lui laisse un peu de temps, comme pour toute recherche en fait. C'est avec plaisir que je lirai la suite.
Morceaux choisis :
Quoi de plus valorisant que l'autorisation d'être le seul à faire ce qui est interdit aux autres ? Que croient les gens ? Que nous, les leaders, nous sommes donnés tout ce mal pour avoir seulement un salaire de haut fonctionnaire ?
Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison
Si vous voulez seulement faire plaisir à la majorité, vous êtes remplaçable par un programme informatique
La théorie c'est quand ça ne marche pas, mais que l'on sait pourquoi. La pratique, c'est quand ça marche mais on ne sait pas pourquoi. Quand la théorie rejoint la pratique, ça ne marche pas et on ne sait pas pourquoi
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