Au fil des mots

Au fil des mots

La trilogie du mal : tome 1 à 3

 

 

MAXIME CHATTAM 

 

 

EDITEUR : éditions POCKET

 

DATE DE PARUTION : Mai 2003 pour cette éditon  et 2002 pour les édtitions Michel Lafon

 

 

Synopsis :

 

Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte? Pure sauvagerie ou magie noire?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal?

 

 

Mon avis :

 

Le jeune inspecteur Joshua Brolin est ravi d'avoir pu mettre hors d'état de nuire, le Boureau de Portland, avant qu'il n'ai eu le temps de tuer la jeune Juliette dont il avait fait la connaissance quelques semaines plutôt sur internet, et qui l'avait éconduit, lorsqu'il lui avait dévoilé ses sentiments.

 

Un an, il avait fallu un an à Juliette pour tout oublier et se reconstruire, et voilà que un an jour pour jour après la mort de Leland Beaumont, "le Boureau de Portland" fait de nouveau paler de lui !

Est-il plagié ? Certainement ! Et ce malgré tout les indices concordant contre la culpabilité de Leland Beaumont, personne n'a jamais vu un serial killer revenir d'outre tombe pour poursuivre son oeuvre.

Le tueur agissait-il seul ? Mais si ce n'est pas le cas, comment "le corbeau" peut-il influencer autant le tueur ? Pourquoi le nouveau sérial killer, poursuit l'oeuvre de Leland Beaumont ? Comment l'a t-il connu ? Pourquoi ces rites sataniques ? Et si malgré tout Leland Beaumont n'était pas décédé ?

 

Maxime Chattam joue avec nos nerfs, on suspect, on se trompe, il nous mène là où il veut et on plonge les deux pieds dedans.

Personnellement j'avais trois mauvais suspect. Avant de n'avoir plus que 40 % à lire.

 

On plonge dans l'horreur à chaque meutre, le style de Chattam est précis, on ne peut échapper aux images gores.

Le rythme est intense, passant des chapitres longs où on nous explique tout le système de recherche, ou la hiérarchie de la police américaine. Aux chapitres court, donnant une nouvelle dynamique à l'histoire.

Et au milieu de cette horreur une histoire d'amour. Avre de paix pour notre confort psychologique.

 

Côté personnage mon préféré ou du moins mes préférés, sont nos deux héros, notre couple Joshua Brolin, pour sa douceur et sa compréhension, si même parfois sont côté profileur, me faisait poser des questions à son sujet.

Et la jeune et jolie Juliette, la courageuse et téméraire, Juliette, qui a su se reconstruire, aiguisé son sens psychologique pour aider de son mieux l'enquête. Malheureusement elle sera souvent victime de son impulsivité.

 

Pour conclure :

 

J'ai lu ce livre dans le cadre du baby challenge thriller, du forum Livraddict. Et je n'ai pas regretté, c'est un exellent thriller, mais pas un coup de coeur, cependant si vous aimez les livres qui jouent avec vos nerfs, si vous n'avez pas peur de l'horreur alors je vous le recomande sans hésitation.

 

 

 

 

Morceaux choisits :

 

Bentley Cotland se tourna vers le corps. Une partie du moins ressemblait encore à un corps humain, le reste n'était qu'un amas béant de chairs vermillon. Le crâne vide, les membre fendus en deux et le torse découpé du pubis jusqu'au menton ôtaient tout vestige de vie à cette silhouette. Deux pans de peau, où la graisse luisait faiblement sous la lumière vicieuse des scialytiques, pendaient mollement de part et d'autre de la table, faisant ressembler le torse à un long sac ouvert.

 

Il y avait quelque chose d'étrange dans le rituel du tueur. La folie des mutilations, les nombreuses lacérations trouvées au niveau du vagin, et pourtant l'intelligence de ne laisser aucune trace, ni sperme, ni salive, ni empreinte.(...)

 

 En un mot : lecture passionnante.jpg

 

 

 

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synopsis :

 

Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos...
Annabel O'Donnel, jeune détective à Brooklyn, prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, jeune spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres.

 

 

 

Mon avis :

 

 

Chattam a encore frappé !

Quand une jeune détective de Brooklyn, Annabel O'Donnel, et un spécialiste des tueurs en série Joshua Brolin, se rencontrent cela donne forcément une enquête explosive.

 

Le mari d'Annabel a disparu 18 ans plus tôt sans laisser de trace, sans aucune explication, depuis elle se rue sur toutes les enquêtes de disparition, et d'enlèvement "espérant ainsi, comprendre la disparition de Bradi"

 

Aussi lorsque Jack Thayer l'appelle pour lui annoncer qu'une victime d'enlèvement vient d'être retrouvée après qu'elle se soit enfui "de l'enfer", Annabel n'hésite pas une seconde, et se précipite auprès de cette femme, malgré son jour de congé.

 

Il s'agit du second tome de la trilogie du mal, c'est pourquoi, lorsque Joshua Brolin,  fait son  apparition, cela ne m'a pas surprise plus que ça. Mais c'est un Shoshua cassé par la culpabilité que l'on retrouve, et qui est devenu détective privé.

Dès leur première rencontre, Annabel, et Shoshua, savent qu'ils peuvent se faire confiance, et bien qu'ils enquêtent chacun de leur côté, leurs deux enquêtes vont s'entremêler. Les conduire d'un tueur à un autre, d'une horreur à une autre. Une fois de plus Chattam joue avec nos nerfs, pour notre plus grand plaisir.

Nous distribuant les informations au compte goutte, il sait éveiller notre curiosité.

 

J'ai souvent remarqué avec d'autre romans de l'auteur que j'avais soit l'esprit aussi tordu que lui, soit que je comprenais où il voulait en venir. Là je dois reconnaître que j'avais une partie de l'identité du coupable. Mais j'étais très loin du pourquoi tant d'horreurs. Cependant dès que ce dernier (vous comprendrez que je ne peux vous révéler son identité) a fait son apparition, je n'avais aucun doute sur sa culpabilité.

 

Ou alors c'est tout bonnement parce que je me suis rendu compte qu'il avait gardé, le même schéma que pour le précédent opus, à savoir : un prologue se passant 30 ans plus tôt, puis un premier suspect arrêté dès les premières pages, qui n'est en fait qu'un appât à tout ce qui va suivre. Et enfin un déferlement d'horreur qui nous pousse à lire toujours plus loin. ainsi qu'un duo féminin; masculin efficace professionnellement et qui joue au chat et à la souris émotionnellement.

Qu'importe, c'est efficace, et l'on en redemande !

 

Chattam a un style bien à lui, sa plume est fluide, avec un je ne sais quoi, qui fait qu'il nous déverse ses horreurs, et, ça passe, là où d'autres nous écœurerait.

 

En conclusion :

 

C'est un roman noir, inquiétant qui captive, de la première à la dernière page. Une fois de plus dès qu'on ouvre une œuvre de Maxime Chattam malgré toutes les ignominies qu'elle recèle, une fois le livre ouvert, il est impossible de le lâcher.

 

 

 Morceaux choisis :

 

(...)il se fit la remarque que c' était la première fois qu' il voyait des barres de HLM avec vue sur la mer.Ici plus qu' ailleurs , l' ironie du monde moderne était criante, on parquait les gens dans des cages en prenant soin de leur donner un balcon avec vue sur une liberté inexhaustible qui leur échappait.

 

- Il est écrit: « Caliban est notre Seigneur, en nous est la vie, car la chair luit dans les ténèbres. »
S’adressant à Annabel, il ajouta:
- Spencer Lynch n’est pas seul. Ils sont plusieurs.
Il souffla longuement, et ses rides se creusèrent quand il murmura en songeant aux paroles de la Bible:
- Ils sont légions.

 

Elle savait qu'ils avaient le même regard, qu'ils se plaisaient dans le réconfort de leur présence, d'une chaleur. Ce qu'ils avaient de plus fort, ce qu'ils partageaient le plus, c'était leurs silences. Ces silences que les yeux meublent, que les sourires soignent, qu'une t^te sur une épaule épanche aussi bien qu'un long discours.
Leurs deux solitudes se touchaient maladroitement et, dans leur dos, leurs ombres dansaient et dessinaient sur le sol comme si elles se prenaient la main.

 

New-York palpite d'une vie perpétuelle, où le moderne côtoie l'ancien, New-York est une ville verticale, elle vibre et s étend. C'est un lieu qui appelle à faire plus, un monde d'extrême, mobile. Il n'y a sûrement aucun autre endroit avec une telle concentration d'individus ou l'on se sent aussi seul, aussi vivant. Aussi mortel. Rien n'y est définitif, pas même les certitudes. Il lui en faut toujours plus, elle happe les énergies et rend les âmes vierges à chaque matin. Elle est une drogue, elle octroie à certain la lucidité, à d'autres les paillettes. New-York est de strass et de sublime. L'on y trouve ce que l'on y apporte.
Brolin n'y avait vu que des ombres.

 

En un mot :gros coup de coeur.jpg coup de cœur

 

 

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synopsis :

 

Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule personne derrière tout cela ?
Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable.
Une nouvelle génération de tueur.

 

Mon avis :

 

C'est du grand Chattam !! Cette fin de trilogie.

J'adore de plus en plus cet auteur. Je n'ai aucun talent pour l'écriture, mais si j'en avais un, j'aimerais avoir le même.



Après avoir été confronté à la folie humaine, et à la descente aux enfers, ici Maxime Chattam nous plonge dans la plus grande phobie ancestrale :

L'arachnophobie (la peur des araignées)


On a à faire à un tueur à l'esprit machiavélique, voir diabolique qui nous plonge dans l'angoisse et la terreur. "La Chose" comme l'appel, l'auteur ne nous laisse aucun répit.

J'ai appris à lire entre les lignes, de cette magnifique plume sombre qu'est celle de Chattam, aussi avais-je deviné, le sexe de la chose, et par déduction, son identité, mais je reconnais que sur la fin magistrale, je me suis laissée prendre, comme tous les autres.

L'enquête est finement menée par Joshua Brolin et Annabel O'Donnel (toujours membre de la police de New-York). Bien que se soit un retour à Portland que nous effectuons avec cet opus. Annabel, y est en vacances. (tu parles de vacances il y a mieux que la chasse aux mygales, et aux veuves noires qui grouillent partout !), c'est un pur plaisir, de retrouver ce duo de choc, et de charme.

Le style de Maxime Chattam est toujours aussi agréable à lire. Des chapitres courts, avec nombres de dialogues donnent au livre une rythmique effrénée.

 

En conclusion :

 

J'ai l'impression de me répéter, avec cet auteur, mais oui, une fois de plus, Maxime Chattam a joué avec nos nerfs et oui, il a une nouvelle fois gagné, puisque, un coup ouvert, le livre ne se lâche plus, jusqu'à la fin de l'intrigue. Une fin magnifiquement travaillée, et qui fait froid dans le dos. Même si l'on n'a pas peur des araignées, on ne les regardera plus jamais de la même façon !

 

Morceaux choisis :

 

Sommes-nous aveugles et hypocrites pour oublier que l'essence même de ce que nous sommes tous est bestiale? Manger, dormir, se reproduire...et tuer pour survivre, s'il le faut. Pour protéger ses petits. L'aurait-on oublié? La société nous a appris à cacher cet aspect primaire sous des couches de vernis, mais au fond, tout au fond, nous sommes encore ces mêmes bêtes, comme toutes celles qui arpentent cette foutue planète, peut-être que ce qui nous différencie d'elles, c'est notre capacité à nous fabriquer ces vernis.

 

En un mot : gros coup de coeur.jpg coup de cœur pour ce tome et un gros coup de cœur pour cette trilogie.

 



01/01/2013
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