Au fil des mots

Londres, 1600
Dans le quartier libre, alors que les forces
de l'ordre s'apprêtent à interrompre la représentation de Hamlet, et à mettre
aux fers les comédiens, un homme s'interpose : il prétend être William
Shakespeare, l'auteur de la pièce qui est jouée. Non loin de là, dans une
taverne, un homme négocie la vente du manuscrit dérobé de Hamlet, mais ses
interlocuteurs l'accusent d'imposture. Laissé seul avec son manuscrit dans les
mains, l'homme crie alors qu'il a connu Shakespeare dans le passé et que le
dramaturge lui-même, n'est autre qu'un imposteur…
Car dans ce monde de
faux-semblants, chaque rencontre, chaque événement dramatique dessine une pièce
supplémentaire du puzzle Shakespeare.

 

 

 

 

 

L' histoire commence à Londre au Globe Théâtre. On y joue la pièce de Shakespeare intitulée Hamelet. Au moment même où les gardes tentent de mettre en état d'arrestation les acteurs. ( à cette époque le théâtre n'est pas encore considéré comme un art.) Et ce même si le théâtre se trouve en zone libre.

 

 Mais dans la salle une personne de choix leur sauvera la mise. La reine en personne assiste à la représentation !

 

Pendant ce temps dans une taverne un homme mystérieux tente de vendre les soit disant manuscrits originaux d'Hamelet. Lorsqu'un consommateur cri à l'infamie. L'homme mystérieux avoue bien connaître l'auteur de la pièce et que celle ci ne serait pas de  Shakespeare !

 

On commence à ce prendre d'intérêt pour ce mystère lorsque l'on se retrouve plongé quelques années en arrière. D'abord en Chine puis à Chinatown un retour en arrière progressif. Déjà 13 ans plus tôt où on nous présente Li, adulte puis plus avant en 1577 alors qu'elle n'était qu'une enfant.

 

Li est une jeune chinoise médium ce qui est très mal perçu par son entourage, car il est de notoriété publique que toutes les vérités ne sont pas bonne à dire.

A cause de ce don, le père de Li la marquera au fer rouge au niveau de la gorge afin de la rendre muette. Ce sera peine perdu et ils devront s'exiler.

 

A Chinatown Li est d'abord perçue comme une déesse grâce à son don, puis peu à peu comme une "sorcière" de nouveau on l'accuse de tout les malheurs de la terre. Ici, les pluies diluviennes qui s'abattent sur la ville depuis des jours et des jours, provoquant la famine et la pauvreté.

 

Et Shakespear dans tout ça ? me direz vous.C'est là la subtilité de ce premier tome on nous présente les circonstances des représentations d'Hamelet, puis fugacement lors d'un échange de note entre la reine et Shakespeare, une bulle apparait tenant le propos suivant " Autrement dit, sa Majesté veut voir du Li", le dessin lui nous montre la pleine lune et un quartier de Londre.

 

Enfin pour nous mettre encore plus en haleine, Harold Sakuishi, nous montre des dessins de Shakespare sur les 5 dernières pages, dont celle qui présente le prochain tome, où l'on voit Shakespeare porter Li dans ses bras. Et là on se dit " Comment à t-elle survécue ? Comment l'a t-il trouvé ? J'ai hâte de lire le second tome.

 

 

 

Pour conclure :

 

7 Shakespeare est mon second manga.

J'y ai aimé l'intrigue autours de Li et je suis impatiente de découvrir la suite. Je trouve les dessins de qualités , mes préférés étant ceux qui représentent Li en pied  .

j'ai apprécié les visages singés qui apportent de la profondeur au récit .

 

Mon personnage préféré est Li bien sur.

 

 

 

Ici j'aimerai remercier la personne qui s'occupe du CDI du lycée de mon fils, car c'est grâce à elle si j'ai lu ce manga, c'est elle qui l'a choisit à mon intention, me permettant ainsi de faire une très belle découverte.

 

J'ai d'ailleurs mis la note de 17/20 car j'ai apprécié que ce manga nous livre deux intrigues en une.

 

 

 LECTURE PASSION