Au fil des mots

Nadine Monfils : Nickel Blues

209 pages

Ça se passe en Belgique. Deux ados, Ralph et Tony Boulon, décident de ne pas accompagner leurs parents en vacances. Après un mois de nouba dans le pavillon familial, les deux frères se réveillent complètement dans le cirage. Ils découvrent la maison sens dessus dessous : la baignoire est remplie de vaisselle, des capotes pendent au lustre et le canari est retrouvé calciné dans le four ! Seul Bubulle, le poisson rouge, est sauvé in extremis, surnageant dans des eaux douteuses. Gros problème : les parents rentrent le lendemain et les frangins ont une touffe de poils dans la main. L'aîné a soudain une idée géniale : kidnapper une nana du coin pour faire le ménage. Mais les choses ne se passent pas exactement comme prévu, Ralph et Tony se retrouvant embarqués malgré eux dans une aventure rocambolesque.
Humour noir et suspense sont au rendez-vous de ce roman jubilatoire dont on ressort essoufflé et réjoui.

J'ai découvert Nadine Monfils il y a quelques mois avec son livre " La vieille qui voulait tuer le bon dieu", un vrai coup de cœur. Aussi lorsque j'ai vu sur les présentoirs de Cultura, la version Pocket de Nickel Blues, après quelques lignes de parcourues, je n'ai pas résisté.

Alors oui le style de Nadine Monfils est particulier, déjanté, cloque et burlesque, mais l'humour noir, n'est de qualité que si on gratte assez profondément pour que se soit acerbe, sinon il est ennuyeux.

Nickel Blues se découpe en deux parties, la première concernant le kidnapping de "leur cendrillon", le second la traque.

J'ai adoré la première, je me suis ennuyée dans la seconde. Justement parce que l'humour auquel m'avait habitué l'auteure n'y était plus.

Je ne peux même pas dire que je me sois attachée aux personnages. Même si Tony m'a touché plus que son aîné.

C'est un excellent livre de transition, mais pas plus.