L'impératrice
Ian Cecil
Editeur : Dominique Leroy collection e-ros book
Année d’édition : traduction en 2012 de cette œuvre du XVIIe siècle
Genre : nouvelles érotiques
pages : 60
Synopsis :
« Wang-Li fut mariée très jeune à un veuf de quarante ans dont la fortune passait pour extraordinaire. » Mariée très jeune à un petit noble, Wang-Li devint la première Impératrice de Chine après de nombreuses et dangereuses péripéties. Elle fut enlevée pour servir des desseins politiques, elle séjourna dans un bordel, sa beauté attira les regards et attisa les désirs d'hommes et de femmes, sa volonté la mena aux plus hautes sphères du pouvoir. Ian Cecil traduit, dit-il, un roman chinois du XVIIe siècle. Mœurs, débauches, turpitudes et faste d'une cour plongent le lecteur dans un exotisme sans concessions.
Mon avis :
Il s'agit d'un service presse des éditions Chocolatcannelle collection e-ros, et je tiens à les remercier, pour la confiance qu'ils m'ont témoignée.
Tout est dit dans le synopsis. C'est une courte nouvelle tout juste 60 pages, pourtant, les péripéties ne manquent pas, et s'enchainent à un rythme effréné. Tout part d'un malentendu. Alors que Wang-Li est à la veille de son 15e anniversaire, et donc sur le point de passer sa première nuit de noces, elle s'enfuit en apprenant les raisons du décès de la première femme et de la fille de son mari.
Dès l'instant où elle se retrouve entre les mains du propriétaire de bordel, sa vie ne lui appartiendra plus, elle devient le pion politique que l'on déplace.
Rien ne lui sera épargnée, curieuse de nature, elle ne peut s'empêcher de regarder aux portes et ainsi découvrir des horreurs, des cruautés, des pratiques sadomasochistes. Mais aussi des douceurs, les caresses des courtisanes, qui préparent son corps à la luxure.
Bien que le style soit agréable, je ne me suis pas attachée à Wang-Li qui est plus écervelée qu'ingénue, je dirai. J'étais avertie de la cruauté de certaines scènes mais cela ne m'a pas empêché à un certain endroit de faire un "beurk" approprié.
Conclusion :
Jacqueline Carey aurai très bien pu s'inspirer de Wang-Li pour écrire Kushiel, car certaines scènes et aventure n'ont rien à lui envier. Les rebondissements s'enchainant, la lecture est aisée.
Morceaux choisis :
Wang-Li, solitaire et pensive par nature, prit Anjiong en affection. La Caverne ressemblait à une épaisse couche de lave qui aurait coulé le long de la montagne abrupte et, en se refroidissant, se serait creusée de vastes grottes : telles étaient les pièces fantastiques où vivait la jeune fille. Écrasée sur la roche, dont on racontait qu’elle était un nuage qui se serait solidifié au contact du sol, la
Caverne en suivait les anfractuosités au milieu d’une profusion de sapins où personne n’avait tenté de pénétrer, excepté Wang-Li. Elle avait en effet décidé qu’Anjiong avait été jetée du ciel et ce n’était pas la moindre de ses préoccupations que de chercher la cause de ce « bannissement ». À ce mot, Zhao Yuhuan riait : toutes ces histoires de dieux et de chute du ciel n’étaient qu’enfantillages qui lui passeraient avec l’enfance !
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